Si tu regardes cet article, tu te sens sûrement concerné.e par cette difficulté à vivre pour toi, à faire tes choix en fonction de ce que tu souhaites, de ce dont tu as besoin, de ce que tu préfères.
Très certainement que tu te sens empêtré.e avec tout un tas de pensées du genre « oui mais les autres vont se dire que… je ne suis pas gentil.le, je suis égoïste, je suis trop ceci ou pas assez cela. Ils vont être déçus. Ça va leur faire de la peine ».
Et ça peut jouer sur tout un tas de décision, de la plus minime (comment tu vas t’habiller aujourd’hui, aller à une soirée ou rester chez toi, accepter de prendre un nouveau dossier au travail ou de rester une heure supplémentaire, garder les enfants d’une amie,… ) jusqu’à des décisions qui auront un impact beaucoup plus important sur ta vie (déménager, se marier, avoir des enfants, le choix de ton métier…)
Parfois tu sais ce que tu souhaites, mais tu as du mal à le suivre parce que tu penses que les autres ne seront pas en accord avec ça et tu t’inquiètes de ce qu’ils vont pouvoir penser de toi.
Parfois, ça va encore plus loin. Tu t’inquiètes tellement de ce que les autres vont pouvoir penser de toi que tu n’arrives même plus à accéder à ce que toi tu souhaites réellement. Au fond tu ne sais pas vraiment ce que tu veux, ni même qui tu es.
Et c’est complètement normal ! Parce que tu as grandi avec ton regard tourné vers l’extérieur, dans l’évaluation permanente des réactions des autres, pour pouvoir t’adapter au mieux. Un peu comme un caméléon, tu prends la température, les informations, peut-être sans même t’en rendre compte, et tu t’adaptes, tu te moules à ton environnement.
L’avantage, c’est que tu peux t’adapter facilement, à peu près n’importe où, et qu’en général tu peux t’entendre avec à peu près tout le monde, même des personnes très différentes.
L’inconvénient, c’est que souvent tu vas vivre une vie qui ne te correspond pas vraiment ou qui manque de sens, parce que tu as du mal à être à l’écoute de toi-même. Du coup, même si en apparence tu as « tout pour être heureux.se », tu peux très bien te sentir triste, vide, ou angoissé. Et là tu risques de culpabiliser. De te dire « il y a plein de gens qui n’ont pas tout ce que j’ai et qui pourtant sont bien plus heureux. C’est quoi mon problème ? »
En réalité, tu n’es pas anormal, tu n’as pas « un problème ». Simplement, c’est comme si tu étais déconnecté de toi-même. Heureusement, on peut refaire le chemin inverse ! C’est d’ailleurs le chemin que j’ai emprunté personnellement, et sur lequel j’accompagne les personnes qui s’adressent à moi.
Les étapes essentielles de ce chemin, c’est avant tout :
– Apprendre à te connaître
– Comprendre ton fonctionnement et prendre conscience de tes besoins
– Apprendre à accueillir tes ressentis et tes émotions et à écouter leurs messages.
Quand tu sais qui tu es, quand tu sens clairement en toi ce qui te convient ou non, c’est déjà bien plus simple de faire des choix, et de se sentir serein.e face au possible regard extérieur.
Si cet article te parle, si tu as envie de voir comment toi aussi tu peux avancer sur ce chemin de retour à toi, tu peux réserver un appel pour en échanger ensemble (pour ça tu peux cliquer sur le bouton ci dessous)